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← articles plus anciens 24 mai 2014 où sont passées les carottes tordues ? nous les achetons bien droites, lisses et d’un orange brillant. pourtant toutes ne poussent pas ainsi dans les champs. les carottes sont victimes d’un diktat : le calibrage. les plus jolies finissent à la table des grands chefs, les « carottes moches » n’ont pas cette chance. continuer la lecture → publié dans gastronomie , planète | 63 commentaires 21 mai 2014 au brésil, l’incroyable richesse de la gastronomie amazonienne a la fois traditionnelle et novatrice, la cuisine de l’etat du pará, au cœur de l’amazonie brésilienne, séduit chefs et amateurs du monde entier. l’une des entrées du marché du ver-o-peso continuer la lecture → publié dans actualité , brésil , gastronomie , non classé , planète , voyages | marqué avec alex atala , amazone , amazonie , belém , brasil , brésil , cachaça , chef , cuisine , cuisinier , daniela martins , dom , gastronomie , jambu , la em casa , marché , nourriture , pará , patrimoine , poisson , remanso do bosque , remanso do peixe , restaurant , tacaca , thiago castanho , thomas diego badia , tucupi , ver-o-peso | 19 commentaires 14 mai 2014 le choix de loix : devenir une ville lente est loin d’être de tout repos 170 villages dans le monde ont choisi d’être des « villes lentes ». la commune de loix sur l’île de ré (charente-maritime) est la dernière à avoir adhéré au label dit « citta slow ». paradoxalement, choisir de devenir une « ville lente » est loin d’être de tout repos. chaque année, loix organise la course des escargots sur la place de l’église. ci-dessus, les vainqueurs de l’année dernière. crédit : office de tourisme de loix. karolin eberwein, responsable de l’office de tourisme de loix (charente-maritime) définit son village comme une presqu’île dans l’île de ré : « c’est un peu comme le village d’astérix ». rattaché à l’île à la fin du xixe siècle, le village de 740 habitants veut préserver son identité : ses marais salants, son concours de soupe, la pratique de la pêche à pied et tous ses savoir-faire artisanaux. cette année, loix rejoint le label « citta slow », en français, le label des « villes lentes ». né en 1999, ce mouvement compte plus de 170 villes dans le monde, dont 8 en france (segonzac, la bastide d’armagnac, mirande, créon, blanquefort, st antonin noble val, grigny, valmondois). adhérer à l’association, c’est adopter la philosophie du bien vivre. pour giorgio bonacci, membre du comité français de coordination, il s’agit de « l’amélioration de la qualité de vie du village, au rythme de chacun ». c’est aussi un moyen pour les communes d’échanger entre elles sur des problèmes qu’elles rencontrent et les solutions qu’elles y ont apportées. loin de promouvoir un mode de vie opposé à la modernité, les « villes lentes » doivent respecter plusieurs conditions. parmi la liste de soixante-dix critères, se trouve le besoin d’être équipé en fibre optique ou au moins d’offrir internet sans fil. pour adhérer au label, 50% des critères doivent être respectés. ceux-ci englobent de vastes domaines de l’environnement à l’hospitalité en passant par la cohésion sociale, la qualité de la vie urbaine, etc. les critères sont très précis : le nombre de mètres cubes de ciment des infrastructures par rapport aux zones vertes urbaines, le pourcentage de résidents se déplaçant quotidiennement pour se rendre à leur travail dans une autre commune, la consommation d’énergie électrique des familles résidentes, etc. pour giorgio bonacci : « l’important, c’est de présenter un dossier attestant de la profonde volonté des villes à adhérer au label, et la mise en œuvre d’initiatives qui aillent plus loin que le simple respect des réglementations en vigueur. » la candidature se déroule en deux étapes. un premier comité en france, dont m. bonacci fait partie, examine le dossier d’une ville et émet son avis à la commission internationale, située à orvieto en italie, chargée de la validation de la candidature. les villes lentes : une traduction faussée pour lionel quillet, maire de loix, et premier ambassadeur du projet citta slow, loix était déjà une ville lente sans le savoir. des critères, comme la valorisation de productions locales font partie de l’histoire de loix de longue date. le village est connu pour la pratique de méthodes ancestrales dans la culture du sel ou encore dans l’ostréiculture. a titre d’exemple le village comporte une chèvrerie, un lieu de restauration de livres anciens, etc. « le label, c’est une dynamique pour souligner nos actions et se rendre compte des choses inexistantes dans notre ville. ca donne des idées pour le futur» dit mme eberwein. mais quand on lui parle de ville lente, elle évoque une « traduction qui prête à confusion. on prend le temps de faire les choses de manière qualitative ». rien de lent dans la vie des communes. kim rodriguez publié dans non classé | 2 commentaires 21 avril 2014 le mâchefer, des ordures incinérées sous le bitume résidu issu de l’incinération des ordures ménagères, le mâchefer est utilisé comme matériau alternatif pour la réalisation de sous-couches routières. une technique de recyclage qui peine à être connue et dont le modèle économique demeure fragile. a la sortie des fours d’incinération, à saint-thibault-des-vignes (77) © adrien barbier continuer la lecture → publié dans actualité , non classé , planète | marqué avec déchets , économie circulaire , incinération , mâchefer , ordures ménagères , poubelles , recyclage , valorisation énergétique | 41 commentaires 27 mars 2014 au brésil, curitiba, l’ex-ville modèle d’amérique latine, peine à se réinventer la huitième ville du brésil, mondialement connue pour sa planification urbaine, ses innovations en matière d’écologie, son réseau de transport et sa qualité de vie, a perdu la capacité d’innover qui faisait sa force dans les années 1970-1980. les embouteillages minent curitiba c’est la fin d’un mythe. longtemps considérée comme la ville modèle d’amérique latine, pour ses innovations en matière de transport urbain et d’écologie, curitiba, située à 400 kilomètres au sud de sao paulo dans l’etat du paraná, est rattrapée par les mêmes problèmes que les grandes métropoles brésiliennes : explosion démographique et expansion urbaine, souvent anarchique. entre 1970 et 2013, sa population a presque triplé, passant de 650 000 à 1 850 000 habitants. curitiba est congestionnée, polluée et déséquilibrée socialement, comme são paulo (11 800 000 habitants), ou rio de janeiro (6 500 000 habitants), villes pourtant bien plus grandes. au sud de la ville, dans les quartiers populaires de xaxim, pinheirinho, boqueirão et cidade industrial, qui regroupent à eux seuls près de 400 000 personnes, des habitats clandestins sont apparus au début des années 1980 et ont proliféré, créant des poches de pauvreté qui perdurent. continuer la lecture → publié dans actualité , brésil , planète , science , voyages | marqué avec curitiba , inégalité , innovation , métropole , mythe , pauvreté , rio de janeiro , são paulo , urbanisme , ville-modèle | 26 commentaires 02 janvier 2014 sables d’olonne (france), st martin (antilles) en bateau-stop. note de bord n°5: comment avoir peur en voilier en moins de trois heures la nuit tombait à bord du brocéliande… a. lambert notes à l’usage du lecteur : ces notes de bord sont rédigées au cours d’une traversée transatlantique en voilier des sables d’olonne (vendée) à saint martin dans l’archipel des antilles à l’automne 2013. elles visent à éclairer le lecteur sur les conditions de réalisation d’un tel périple. chaque note tentera de répondre à une question précise sur la préparation du trajet, la navigation et la pratique du bateau stop.elles formeront à la fin un carnet de bord qui, à défaut d’être un précis de navigation, proposera une interprétation technique du voyage. dimanche 17 novembre 2013, au large de l’ile de lanzarote, archipel des canaries. 28.728°n – 13.647°e comment avoir peur en voilier en moins de trois heures la première c